Nouveau Pérou 3. Septembre 2002



Défendons la vie du Président Gonzalo !
Appuyons la guerre populaire au Pérou !
Célébrons le Xème Anniversaire du Discours du Président Gonzalo !

Le Président Gonzalo est le Grand Dirigeant du Parti Communiste du Pérou (PCP) et de la révolution péruvienne, c'est lui qui a établi le chemin que le peuple péruvien doit suivre pour sa libération, comme partie de la lutte des peuples du monde. Ce chemin est la guerre populaire, menée au Pérou depuis 1980, qui concrétise un nouveau pouvoir du peuple dans les bases d'appui révolutionnaires, qui s'étend sur des zones vastes du Pérou, suivant le chemin d'encercler les villes pour conquérir le pouvoir dans tout le pays.

En septembre 1992, le Président Gonzalo a été arrêté par la réaction péruvienne, sous le commandement de son maître, l'impérialisme yankee. Il est aujourd'hui le plus important parmi les milliers de prisonniers politiques et prisonniers de guerre révolutionnaires du Pérou. Dans une tentative pour humilier le Président Gonzalo, pour entamer le moral révolutionnaire et combatif du peuple péruvien, ils ont présenté en public le Président Gonzalo le 24 septembre 1992, il y a maintenant dix ans. A cette occasion, le Président Gonzalo a transformé cette situation en un triomphe pour la révolution ; il a prononcé un Discours magistral, où il a signalé que son arrestation ne signifiait pas un grand échec, mais seulement un détour sur le chemin de la révolution. Il a appelé les militants du Parti Communiste du Pérou, les combattants de l'armée révolutionnaire et le peuple péruvien à poursuivre l'accomplissement des tâches fixées.

Ceci est précisément ce qui a été fait, et la guerre populaire au Pérou a continué à avancer, en dépit des difficultés qu'il y a eu. Aujourd'hui, elle se trouve au seuil de surmonter le détour auquel elle était entrée après l'arrestation du Président Gonzalo. C'est pourquoi aujourd'hui, nous voyons que la vielle société péruvienne s'effondre chaque jour davantage dans une crise générale, de laquelle elle ne pourra sortir. Le gouvernement actuel, avec Toledo comme son président, a été imposé par l'impérialisme yankee à travers l'Organisation des Etats Américains, dirigée par la CIA. Ce gouvernement est dans tous ses aspects la continuation du régime fasciste, génocidaire et bradeur de patrie de Fujimori. Aujourd'hui, après seulement un peu plus d'un an de gouvernement, il fait déjà face au plus grand rejet populaire qu'on a vu dans toute l'histoire du Pérou. Les zones où on construit le nouveau pouvoir ont été défendues, en dépit de toutes les attaques, massacres et bombardements réalisés par la réaction dans sa tentative d'en finir avec la révolution. Aujourd'hui on récupère les zones perdues dans le cadre de la fluidité de la guerre et construit du nouveau pouvoir dans des zones où il n'en a pas eu avant. Les protestations et luttes massives rejetant le vieil Etat péruvien sont chaque jour plus puissantes et la réaction péruvienne est en train d'être de plus en plus contrainte de reconnaître le rôle joué par le PCP dans ces luttes. Grâce à l'avance de la guerre populaire, l'impérialisme yankee, qui depuis 1992 dirige directement la guerre contre-révolutionnaire, fait aujourd'hui une intervention plus directe et ouverte au Pérou, comme partie de sa campagne contre-révolutionnaire générale, dont la guerre contre l'Afghanistan est un autre exemple.

Les avancées de la guerre populaire montrent l'importance du Président Gonzalo et la défense de sa vie. Dans tous les pays du monde, et dans les pays impérialistes comme la France, et dans des pays opprimés comme le Pérou, le peuple lutte pour ses droits, rejetant le système, mais tant qu'il n'a pas une direction qui montre comment il faut lutter pour triompher, ces luttes n'avancent pas. Les avancées de la guerre populaire au Pérou, avant et après l'arrestation du Président Gonzalo, ont été réalisées grâce au fait qu'on a la solution au problème de comment faire la révolution au Pérou. Cette solution a été établie par le Président Gonzalo, en appliquant l'idéologie universelle du prolétariat, le marxisme-léninisme-maoïsme, aux conditions concrètes du Pérou. De cette manière, on a concrétisé l'idéologie spécifique de la révolution péruvienne, la pensée gonzalo. Le Parti Communiste du Pérou garantit le cap de la révolution, précisément en appliquant la pensée gonzalo. La guerre populaire au Pérou est un exemple pour le monde de comment il faut combattre l'impérialisme, la réaction et le révisionnisme, ces ennemis du peuple du monde.


Bombage en défense de la vie du Président Gonzalo.
Bombage en défense de la vie du Président Gonzalo. Lima, Pérou.

Après son Discours le 24 septembre 1992, le Président Gonzalo a été maintenu en isolement total, dans une cellule souterraine de deux mètres carrés dans la prison de la Base Navale du Callao, hors Lima, la capitale du Pérou. Pendant ces dix années, il n'a eu aucun contact avec personne, sauf ses gardiens réactionnaires. Il n'a eu aucun contact ni avec ses parents, ni avec des avocats, ni avec aucune autre personne qui ne travaille pas directement pour la réaction péruvienne. Il a été jugé à perpétuité par des juges encapuchonnés dans une farce de procès. Les avocats qui essayeront d'assumer sa défense, ont été condamné à perpétuité, seulement pour avoir voulu exercer leur profession, en défendant le Président Gonzalo. Dans le même camp de concentration fasciste est emprisonné aussi le Camarade Feliciano, qui est celui qui assumait la direction du Comité Central du PCP après l'arrestation du Président Gonzalo, appliquant magistralement la pensée gonzalo. Après sa propre arrestation en 1999, lui aussi a été maintenu en isolement total et risque d'être assassiné par la réaction péruvienne.

La réaction souhaite assassiner le Président Gonzalo, et c'est seulement grâce au fait que la guerre populaire s'est poursuivie, que la réaction n'a pas pu réaliser ceci. Pour rendre possible son assassinat, pour faire que personne ne veuille lui défendre, en encore une tentative pour entamer le moral du prolétariat et du peuple, on a fait circuler des mensonges contre le Président Gonzalo. Ces mensonges ont été élaborés par la réaction péruvienne sous le commandement direct de l'impérialisme yankee et avec la complicité entière d'un nombre réduit de traîtres dans les prisons, qui avant avaient eu des liens avec le PCP, mais qui après l'arrestation du Président Gonzalo ont formé une ligne opportuniste de droite, appelant à terminer la guerre populaire. Eux tous ensemble disent que le Président Gonzalo a capitulé, qu'il veut faire des « accords de paix » avec la réaction péruvienne. Ceci est un mensonge pour lequel aucun preuve n'a été présentée, seulement quelques montages grossiers ; ceci est contre tout ce qui est le Président Gonzalo et en plus, il n'a jamais eu un Grand Dirigeant communiste qui a capitulé. Ils ont aussi, en tant que continuation de l'antérieur, dit que le Président Gonzalo a entamé des « grèves de la faim », ce qui est aussi un mensonge évident, car le Président Gonzalo et le PCP n'en ont jamais appliqué et ils sont totalement opposés à cette forme de « lutte ». Ceci a seulement comme objectif d'assassiner le Président Gonzalo en disant qu' « il est mort à cause de la grève de la faim ». Le PCP a démasqué et écrasé ces mensonges, c'est pourquoi il n'a pas été possible de mener à bien ces plans, mais la réaction maintient les mêmes intentions. Il est nécessaire de continuer à défendre la vie du Président Gonzalo, et de le faire plus que jamais. Il est inacceptable de continuer à passer les crimes vils de la réaction péruvienne et de son maître, l'impérialisme yankee, sous silence.

Après l'arrestation du Président Gonzalo, une campagne puissante s'est développée au niveau international pour défendre sa vie, et un Comité International d'Urgence (CIU) a été formé. Il y avait un comité local aussi ici en France. Comme quelques personnes responsables de la direction du CIU convergent avec la ligne opportuniste de droite et sèment des doutes, faisant penser qu'il peut bien être le cas que le Président Gonzalo a capitulé, une grande partie du travail du CIU a été liquidé, y compris ici en France. Nous sommes totalement opposés à cela et nous pensons qu'il est nécessaire de réactiver le CIU de France, de le faire sur une base correcte, qui défende vraiment la vie du Président Gonzalo, au lieu de répéter les mensonges présentés comme partie des plans pour l'assassiner.

Nous exigeons la présentation publique du Président Gonzalo, en direct, devant la télévision péruvienne et internationale et qu'on lui donne la possibilité de se prononcer. Si la réaction péruvienne croit vraiment que le Président Gonzalo a capitulé, pourquoi est-ce qu'elle ne le montre pas ? La réponse est évidente, elle sait qu'il n'a pas capitulé, et qu'il ne le fera jamais, et que, si elle le présente, le Président Gonzalo va de nouveau appeler à poursuivre la guerre populaire, comme il l'a fait dans son Discours magistral du 24 septembre 1992.

Nous exigeons de même qu'on respecte les droits du Président Gonzalo en tant que prisonnier de guerre ; les droits à des visites, à une défense légale, à des soins médicaux appropriés, etc. Nous exigeons les mêmes droits pour le Camarade Feliciano et pour tous les autres prisonniers politiques et prisonniers de guerre révolutionnaires au Pérou.



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